Vive la vie - Page 28
-
Cétait notre coin de vacances
-
Pour PAROLES PLURIELLES .....l'incipit est le suivant .....
Je n'ai pas mis les bonnes chaussures ce matin (Anne Bonaventure)
Je n'ai pas mis les bonnes chaussures ce matin, et oui pourquoi ? Petit retour en arrière de presque 30 ans. Oui j'avais déjà l'âge de raison en 68 (ne pas confondre avec 69 - année érotique- réentendre Gainsbourg).
Et les manifs et grèves c'étaient bien autre chose, bien plus costauds.
Bref pour en revenir aux chaussures de ce matin j'ai voulu faire une commémoration et mettre des chaussures pourries, souvenir souvenir. J'ai traversé Paris ma ville natale, où je travaille mais de Nation à Nanterre ça fait bien une trotte. Oui Nanterre vous me direz c'est plus Paris, mais on dit bien : je vis sur Paris, alors là je travaille sur Paris.
Bon et encore faut pas se plaindre il ne pleut pas, mais le fond de l'air est frisquet et j'aime pas trop prendre les quais c'est un peu humide à 6 heures du mat. Enfin paraît que la grève ne va pas durer trop longtemps.
Heureusement j'fais pu de politique depuis ben depuis la dernière élection présidentielle, j'avais peur de me tromper de côté, moi qui étais très engagé dans les années 70, maintenant j'y crois pu.
Aille j'ai dû y aller trop fort avec les chaussures, j'ai pris celles qui font du 39 et comme je fais du 41 maintenant oui 2 tailles en 30 faut ce qu'il faut pour se souvenir. -
Pour les Impromptus Littéraires
Anne Bonaventure - Le sourire de la Joconde
Le lundi 12 novembre 2007 à 09:05 :: Le sourire de la Joconde
Drin!!drin!!!drin!!!
Ca y est v'là l'heure, hum faut que je pose. Bref allez, bon alors j'ai bien le même air, oh et puis cette conjonctivite qui m'agace ça me pique les yeux, et puis oh je sens ce bouton d'herpès qui arrive faut que je fige mon sourire sinon j'vais me faire virer. Pas moyen de modifier mon allure c'est elle qui a fait ma renommée, un peu trop d'ailleurs j'me rappelle une fois on m'a même volée, et là c'était moins confort qu'ici. Ben oui, ici dans ce palais ils m'ont retoilletée m'je me sens mieux, surtout j'ai moins de spots dans les yeux si je pouvais je mettrais mes lunettes de soleil, mais bon faut ce qu'il faut, il paraît que je suis la plus visitée du monde alors je reste bien classe, comme il m'a peint l'tonton.
Tiens les v'là tous, toujours pressés toujours tous agglutinés devant moi. Heureusement que je suis en plein air j'étoufferais sinon. Tiens on a changé de gardien c'est jamais le même, je crois qu'ils s'ennuient de me voir plus d'une semaine alors les patrons ont organisé une rotation.
J'ai pas à me plaindre d'ailleurs ils sont tous très gentils, mais ils n'osent pas trop s'exprimer devant moi on dirait qu'ils sont subjugés par ma beauté oui mon sourire paraît qu'il les intéresse, ils se demandent tous comment j'ai fait pour être si mystérieuse, mais bon moi j'sais pas faut demander au vieux.....oui Leo.
Allez tchao faut que je bosse.... -
Il fallait commencer le texte par : Tante Babette
prit une profonde inspiration incipit pour PAROLES PLURIELLES
Pour quelques biscuits (Anne Bonaventure)
Tante Babette prit une profonde inspiration et un sourire apparut sur son visage si souvent fermé. Elle venait de retrouver sa fiche intitulée : « prachniklechs » - traduction : sablés au pavot noir.
Cette recette elle devait l'avoir écrite il y a bien une soixantaine d'années, juste après son installation à Paris. Ce fut pour elle comme un lien avec sa maman : ces quelques recettes polonaises. Un souvenir
d'un autre temps d'une autre histoire d'une autre vie d'une autre.....Bien tout était à sa place sur le plan de travail de la cuisine : farine, sucre, beurre ramoli, 1 oeuf, et 50 g de pavot et bien sûr du sel.
Mais ce dont elle essayait de se souvenir oui c'est qui elle avait bien pu inviter pour les déguster ces petits sablés. Pierre son petit-fils, Jules son père oui le père de Pierre, non Jacques : mais qui est Jacques? Elle avait sa liste sous les yeux : tous les noms et prénoms de ceux qu'elle cotoyait.
Ah oui – non – mais oui elle devait bien les faire ces biscuits. C'est sûr. Oh et puis sa tête lui faisait mal. Qu'avait dit le docteur : pas d'énervement, elle devait participer aux activités proposés à l'hôpital de jour.
Mais quel jour était-ce ? Son mari était parti faire les courses, oui, il lui avait dit elle se rappelle maintenant qu'il allait chez le pâtissier celui de la rue des Rosiers, celui qui fait si bien les « prachniklechs » à moins que ce ne soit les « oumentaschen » ou les « kirelechs ». Peu importe faut qu'elle fasse ses biscuits. Mais où est la recette ?Chéri, chéri où est la farine?
Photo de Coumarine
-
Cette semaine pour les IMPROMPTUS LITTERAIRES
Anne Bonaventure - Connexion impossible
Le mardi 6 novembre 2007 à 11:19 :: Connexion Impossible
Allez hop (ça veut dire que je me lève heu soulève de mon lit encore tout chaud). Je descends, je fais attention aux marches (oui je me suis déjà cassée la g.... plusieurs fois), les chiens sont tout exités je fonce leur ouvrir la porte d'entrée......et mon premier réflexe est d'allumer mon ordi-portable, celui qui trône sur la table de la salle-à-manger. Heu, qu'est-ce ? pas d'image de petits cliquetis.....QUOI ?ça ne marche pas, mais .......La recharge est bien là, le cordon est bien branché, mais toujours rien : l'écran reste noir de chez noir.....Beurk. Réflexion faite j'éteins, je rallume....rien. Alors là pas possible je m'imagine toute la journée sans voir mes mails, mes sites préférés, mes blogs mais mais ah ça non.....IMPOSSIBLE. La panique m'envahit, pire je vais hurler. Non, j'essaie de me calmer ce n'est pas la première fois que je vis ce problème d'impossibilité de connexion à mon chéri d'ordi portable bien à moi, que j'ai payé avec mes sousous. Pour faire court, je téléphone avec ma freebox (n'y voyez pas de pub) à mon amie ingénieur en informatique M.F (je ne peux dévoiler son identité ici, de crainte de la voir envahie par vos appels désespérés).
- Oui heu ma Chérie d'Amie que j'aime tant (là c'est moi qui cause)ù%% mon ordi-chéri ne fonctionne pas – OUIN- J'ai tout essayé, enfin ya rien à faire je craque, tu peux venir au secours......
- Oui mais calme-toi .....(là elle réflechit) : il est bien branché ton ordi ?
- Mais ouiiii bien sûr.
- Revérifie.....
- AH j'ai trouvé tu vois la fiche qui entre dans le boitier qui traine parterre, ben c'est débranché, là c'est à cause des chiens oui la nuit ils s'amusent à tout déboiter. Ouf j'ai eu peur j'ai cru que tout était cassé, fichu, merci ma Chérie d'Amie qui a fait des études et qui a trouvé que ce n'était pas grand chose....BISOUS. -
Ma falaise (détail)
-
Bretagne Sud (détail)
-
Votre visite sera complète si vous allez voir .....
http://parciparla.hautetfort.com/ cliquez là
-
A PARIS tout est gris.....
-
Pour les IMPROMPTUS LITTERAIRES CETTE SEMAINE
Anne Bonaventure - Le soir d'Halloween
Le mardi 23 octobre 2007 à 19:51 :: Le soir d'Halloween
Brrrrr fait ben frais c'soir j'va allumer un petit feu moi.
J'val'chercher ce fagouti de bo, vite vite....brrrrrr.....Mais quoi qu'est-ce que c'est ce vacarme ?
Chut les brutes j'entends rien, sales
cabots couchés pas sur les chrysantèmes !!
Qu'est-que vous me dites? que j'ouvre ma porte, mais pourquoi donc ?
Quoi j'n'entends rien que de boucan. C'est quoi ce vacarme, pas l'temps dois faire mon feu moi.......Encore quoi mais foutez-moi le camp sale engeance quoi des bonbons : mais j'n'en a point, j'peux pu en manger moi n'a pu de dents. Quoi des sorts, c'est quoi c't chose ça se mange t'y ?
Fichez l'camp, j'ai pas le temps demain j'va au cimetière voir mon pauv' vieux......MORALE
Comme quoi on peut toujours éviter d'adhérer à n'importe quoi.
Je devais me sortir du thème qui ne m'inspirait pas alors.... QU'en pensez-vous ?
Faites un tour sur le site et vous pourrez lire les diverses versions de mes acolytes....